Samuel Sighicelli
Samuel Sighicelli a étudié le piano, la composition instrumentale (notamment avec Gérard Grisey) et électroacoustique, ainsi que l’improvisation.
En 1998, il obtient les Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Paris en Composition (instrumentale et électronique) et en Improvisation Générative. Il a été pensionnaire à la Villa Médicis en 2003-2004. En 2003 il a obtenu le prix H.Dugardin de la SACEM.
Ses oeuvres musicales, allant du soliste au grand orchestre, ont été jouées et/ou commandées par des structures comme l’Ina- GRM, Radio France, les ensembles Court- circuit, l’Itinéraire, Ictus, 2e2m, le ministère de la Culture, le Quatuor Arditti, le Collegium Novum Zürich, les Percussions de Strasbourg, Les choeurs et solistes de Lyon – Bernard Tétu, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France…
En 2000, il fonde avec Benjamin de la Fuente la compagnie Sphota, avec laquelle il montera sept spectacles pluridisciplinaires qui sillonneront l’Europe (festival Musica, Tage für neue Musik, Traiettorie, Agora, Berliner Festspiele, San Sebastiàn, Roma Europa…).
En 2004, il co-fonde également le groupe de rock expérimental Caravaggio avec lequel il se produit régulièrement en France et à l’étranger (Pori Jazz Festival, Moers, Berlin, Jeunesse à Vienne, Graz, Rome, Centre Pompidou à Paris…) et avec lequel il a enregistré 2 disques. Son activité s’articule autour de trois axes : la composition instrumentale, vocale et électronique, la pratique soliste ou collective de l’improvisation (concert en solo, en duo avec Bruno Chevillon, avec les groupes Sphota, Caravaggio…), et la réalisation de projets scéniques (L’île solaire, Marée noire, The Need For Cosmos…) qu’il considère comme un prolongement naturel de son travail de compositeur.
Dans ces projets il élargit son rôle de compositeur à la mise en scène. En outre, son rapport à l’image – hérité d’une famille de plasticiens et cinéastes – qu’il développe depuis l’adolescence de façon autodidacte, trouve sa place dans ces projets pour la scène.
Régulièrement, il met son travail musical au service de projets d’autres artistes, notamment au théâtre (avec Valérie Dréville pour « Délire à deux » de Ionesco, par exemple) ou au cinéma (musique du film «L’amour est un crime parfait» des frères Larrieu avec le groupe Caravaggio, par exemple). En 2013-2015 il est compositeur en résidence au Théâtre de la Renaissance à Oullins (Lyon) soutenu par le dispositif DGCA/SACEM.